Le break & l’atterrissage

 
 

C’est la phase d’arrivée d’une patrouille sur le terrain de destination

  1. 1.départ en position de PS alignés vertical piste (entre 500 et 600’ sol). Le leader part en virage, suivi à x secondes par l’ailier (temps déterminé au briefing et confirmé).Dès le virage entamé, les gaz sont réduits de manière à atteindre 150km/h le plus rapidement possible puis les maintenir sans perdre d’altitude jusqu’à la fin du virage

  2. 2.au cap inverse, donc en vent arrière, le leader met les ailes à plat suivi en ligne par l’ailier . A partir de ce moment, la distance entre leader et ailier doit être constante. Les avions sont préparés: pompe et réchauffe mais pas les volets.

  3. 3.à un relèvement de 45° du seuil de piste, le leader entame son virage en descente, à 150 km/h toujours, nez bas, en sortant tous les volets pour viser un point d’aboutissement en avant du seuil de piste

  4. 4.l’ailier suit le plus exactement possible la trajectoire du leader toujours en maintenant une distance constante. Arrivé à son point d’aboutissement le leader interrompt sa descente pour retrouver sa vitesse de finale habituelle, et une fois posé et sa vitesse contrôlée, il dégage l’axe de piste vers la “bande lente” (en général coté de la piste se trouvant proche du  taxiway). L’ailier se pose alors à son tour et préviendra son leader dès sa vitesse contrôlée.

  5. La vitesse d’arrivée au break doit être au minimum la vitesse de croisière pour être “confortable” dans la manoeuvre. La trajectoire de l’ailier doit mimer celle du leader. Ce type d’arrivée se pratique avec un plan nettement plus fort que celui du TdP classique. Bien entendu, si la séparation leader-ailier n’est pas suffisante pour assurer la sécurité, ce dernier remettra les gaz sans hésitation.

 

L’arrivée au break

La conclusion d’un vol en patrouille ne s’improvise pas. Comme chaque manoeuvre, elle a été définie lors du briefing. Le plus souvent, la technique du break est utilisée, correspondant en fait à un circuit court à plan fort, permettant de poser un maximum d’avion en un minimum de temps...

3 appareils en échelon, juste avant le break 

Photo H.Leroit

Formation de 4 avions au break    Photo H.Leroit

Arrivée au break à 3 avions: le n°2 (DR400 blanc-rouge) retransmet le timing du break donné par le leader au

n°3 (DR 400 blanc-bleu) ; 3 secondes Photo M.A. Allary

Break vu du sol       Photo ACT

elle est schématisée ci-dessous

  1. 1.en sortie de dernier virage le leader cherche un point de visée en avant du seuil de piste à une vitesse de 150km/h sous un plan fort. Une fois intercepté le plan habituel, il reprend alors une finale “normale” sous un plan moins fort, sa  vitesse va alors rapidement diminuer pour arriver à 1,3 Vs habituel. L’ailier procède de la même manière à la différence prêt qu’il doit rester au dessus du plan de son leader afin de ne pas être constamment gêné par son sillage.

  2. 2.une fois repris le plan habituel, le leader cherche le plus possible à faire un atterrissage “long” de manière à laisser la place a son ailier qui le suit de près. L’ailier procède de même, toujours un peu au-dessus du plan du leader pour la raison citée précédemment.

  3. 3.leader et ailier se posent à la suite. C’est lors du passage “dans” la trajectoire du leader que l’ailier peut se retrouver momentanément dans la turbulence de sillage du leader, principalement par vent calme dans l’axe. Il  lui faut donc rester vigilant jusqu’au touché, prêt à “contrer” rapidement.

La finale

Départ au break      Photo ACT

Finale      Photo H. Leroit